Au cours d’un voyage en Italie, je suis allée au musée d’art
moderne de Rome et j’ai eu un coup de foudre pour ce tableau
peint par Vittorio Matteo Corcos, portraitiste né à Livourne
dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Cet artiste, tombé dans l’oubli après sa mort, a peint des
« femmes dangereusement indépendantes » qui ont fait
sourciller bien des gens dans l'Europe de la Belle Époque.
En 1896, il peint le portrait en vue et à la mode d'une jeune fille
moderne, Elena Vecchi.

Devenue emblématique, Sogni (Rêves) appartient à une longue
série d'images impressionnistes de femmes lisant, mais le
modèle n'est pas interrompu livre à la main, ni perturbé dans un
moment de rêverie. Au lieu de cela, les romans jaunes de
Flammarion sont fermés sur le banc, tandis qu’ Elena jette un
regard provocant sur le spectateur, nous toise directement et
avec assurance, ne laissant rien transparaître de ses émotions.
Sa pose, jambes croisées et appuyée sur le dossier du banc, peu
digne d’une dame à l’époque, a été jugée particulièrement
indécente.

Les critiques diront plus tard que l’œuvre a marqué
le passage de la culture du XIXe siècle à celle plus moderne du
XXe siècle.

Léon Cauvy, est un peintre orientaliste français né en 1874 à Montpellier.

Il immortalise la vie algéroise. Le port, les rues animées, les scènes rustiques constituent ses thèmes de prédilection.

Sa peinture dans un esprit de «cloisonnisme» est traitée en larges à-plat de couleur flamboyante
cernés d’un trait plus foncé.

Ses œuvres sont exposées dans les musées d’Alger, d’Oran et de Constantine.

J'ai réalisé DJ DROÏDE , Une tête mi humaine, mi robot entièrement recouverte de pâtes de verre, de morceaux de circuits imprimés , ainsi que d'éléments électroniques et mécaniques, de métal sélectionnés qui en font une œuvre unique, futuriste et évocatrice.
Résolument imposante et forte, elle questionne sur notre rapport aux machines , le reflet d'une époque où le circuit imprimé omniprésent, invisible et vital est pourtant si difficile à recycler.